Vous êtes ici

Les capacités de 50 partenaires nationaux du ministère de la famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social, de la police de la gendarmerie, de la justice, de la santé, de l’éducation, de l’emploi, de la jeunesse, de l’entraide et de la société civile ont été renforcées en matière de communication pour un impact comportemental (COMBI) pour la lutte contre la violence basée sur le genre.

Un atelier de 5 jours et des visites de terrain ont ainsi été organisés par le ministère de la famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social avec l’appui de l’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la Population, et de la Coopération Belge. Le bureau régional des pays arabes de l’UNFPA a aussi mobilisé Dr. Everold Hosein, expert international en communication,  pour l’animation de cet atelier selon une approche participative visant l’appui à l’élaboration d’un plan d’action pour mettre fin aux pratiques néfastes en matière de violence à l’égard des femmes.

Cette action visait à appuyer les efforts déployés au Maroc pour promouvoir la culture de l’égalité. En effet, plusieurs stratégies et des plans d’action ont été élaborés pour rendre effective l’égalité de genre.

Ce processus de l’ancrage de l’égalité a été couronné par l’adoption de la Constitution de 2011, qui consacre le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes, prohibe toutes les formes de discrimination à leur égard et incite les pouvoirs publics à mettre en œuvre ces droits et à garantir leur effectivité.

Toutefois, l’égalité entre les hommes et les femmes au Maroc est un grand défi et la prévalence de la violence à l’égard des femmes demeure élevée. 62,8% des femmes âgées de 18 à 64 au Maroc ont été victimes de violence (HCP, 2010). 8,7% parmi elles ont subi une violence sexuelle.

La violence basée sur le genre n’est pas seulement une violation grave des droits fondamentaux de la femme, elle limite également le processus de développement du pays et sa contribution à la réalisation des #objectifsmondiaux.

Dr. Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif de l’UNFPA, a déclaré que : « protéger les femmes et les filles de la violence et des pratiques néfastes est non seulement un impératif moral et des droits de l'homme, il est également essentiel au progrès économique et social des nations. L'Agenda 2030 et les Objectifs de Développement Durable visent une croissance inclusive et équitable qui ne laisse à personne pour compte. Mais tous les jours, des millions de femmes et de filles sont retenues par la violence qui les empêche de réaliser leur plein potentiel dans la vie. Et, ce potentiel limité menace à son tour d'entraver le progrès vers ces objectifs ».

Ainsi, pour être effective, la volonté de changement nécessite d’être appuyée, par une approche intégrant la promotion de normes sociales et des actions de synergie positive, destinées à renforcer les attitudes positives notamment des hommes et des jeunes en tant qu’acteurs incontournables pour la diffusion des valeurs égalitaires.