Près de 80 participants représentant les départements gouvernementaux, agences des nations unies, organismes de coopération et société civile ont pris part aux travaux de l’atelier organisé par l’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la Population au Maroc conjointement avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports. Cet atelier qui s’est tenu en fin mars à Rabat, avait pour objet de finaliser les principales actions du programme multisectoriel et multidimensionnel de développement des adolescents et des jeunes.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme de coopération de l’UNFPA avec le gouvernement marocain pour le nouveau cycle 2017-2021, dont la composante « jeunes » s’articulera autour de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale Intégrée de la Jeunesse (SNIJ).
Les 10-24 ans qui forment la catégorie des jeunes et des adolescents constituent une frange de la population dont le poids démographique avoisine le tiers de la population. Cette grande population de jeunes créera une fenêtre d'opportunité qui devrait se traduire par une croissance économique plus élevée, produisant ce qu’on appelle un « dividende démographique ». Elle peut ainsi avoir des effets positifs ou négatifs selon la réponse des gouvernements. Pour saisir cette opportunité limitée dans le temps, des politiques et programmes adéquats doivent être opérés en temps opportun.
Le programme « jeunes » a ainsi pour objectif de répondre aux défis des jeunes en matière de protection, d’éducation, de santé, d’autonomisation économique et de participation. Avec un appui technique et un financement à hauteur de 1.75 million de dollars, ce programme vise à agir sur quatre principaux axes clés : des services amis des jeunes de qualité, un paquet intégré de compétences, l’entreprenariat social et la participation.
Les jeunes sont également au cœur de la réalisation de l’agenda 2030. Dans son allocution d’ouverture, Mr Abdel-Ilah Yaakoubd, Représentant-Assistant à l’UNFPA a déclaré que : « L’atteinte des 17 nouveaux objectifs de développement durables reste conditionnée par la mesure où personne n’est laissé pour compte, particulièrement les jeunes puisqu’il est connu et reconnu aujourd’hui qu'investir dans les jeunes et assurer leur pleine inclusion bénéficie non seulement aux jeunes eux-mêmes, mais aussi à leurs familles, leurs communautés et au pays dans son ensemble. »
Pour arriver à cette fin, dans une approche participative, différentes parties prenantes ont été consultées au préalable parmi les secteurs clés, agences onusiennes ainsi que des organisations de la société civile, représentés lors de cette rencontre pour affiner les actions et explorer les modalités de coordination tant au niveau national qu’au l’échelle régionale.