Rabat, le 23 juin 2022 – UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la Population au Maroc, célèbre aujourd’hui le premier anniversaire du Consortium pour les Droits à la Santé Sexuelle et Reproductive, qui a vu le jour en juin 2021 au Maroc.
C’est la première fois qu’une coalition d’organisations de la société civile œuvrant dans ce domaine a permis, avec l’appui de UNFPA, de lancer une initiative visant à promouvoir les droits reproductifs et l’égalité des sexes, dans la poursuite de la participation marocaine au sommet historique de Nairobi sur la population et le développement tenu en fin 2019.
En effet, l’action du consortium s’inscrit dans le suivi de la mise en œuvre des politiques publiques en matière de santé, et de l’égalité des sexes pour le respect, la protection et la réalisation du plein droit des femmes, des filles et des jeunes à travers le pays, pour l’accélération de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030, notamment l’Objectif 3 : Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge et l’ Objectif 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.
Le Consortium pour les Droits à la Santé Sexuelle et Reproductive est une alliance associative créée pour le renforcement de la concertation, l’échange, la complémentarité et les synergies d’actions sur le terrain. Cette coalition permettra de fournir des solutions, des propositions, et des recommandations pour répondre aux besoins de la population dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive et de l’égalité de genre.
Depuis sa création, le Consortium a conjugué les actions stratégiques et opérationnelles, en accordant une place particulière aux femmes et aux jeunes, à travers une activation sur le terrain et dans la sphère digitale. La Campagne FARAH (Fille Autonome, Résiliente, Active pour les droits Humains) lancée par le Consortium a par exemple touché des milliers de personnes sur les réseaux sociaux. Cette campagne organisée dans le cadre des 16 jours d'activisme, visait à plaider pour l’égalité des sexes et le plein droits des femmes, des filles et des jeunes à une vie sans violence.
Le sommet de Nairobi qui a réuni plus de 9 500 participants provenant de plus de 170 pays, a établi un agenda commun pour transformer le monde en mettant un terme, d'ici 2030, aux décès maternels évitables, aux besoins non satisfaits en planification familiale et aux violences basées sur le genre et autres pratiques néfastes envers les femmes et les filles.